La gastronomie pays contre le coronavirus #31: Corine Romeder de l’atelier de haute confiture Coco Passion

Le confiturière Corinne Romeder, jamais très loin de sa bassine en cuivre

Corinne Romeder est la fondatrice de l’atelier de haute confiture Coco Passion qui réalise des délices de haute volée. Son époux Pascal l’a rejointe en début d’année pour mener en duo cette douce passion. Durant ce confinement, l’activité a baissé de moitié mais le couple met à profit leur disponibilité pour aider certains de leurs producteurs de fruits comme leur voisinage.

À quel degré le confinement a-t-il mis un coup d’arrêt à votre activité ?

Le confinement nous contraint à travailler à 50 % de nos capacités.

Comment le confinement impacte-t-il votre activité ?

Nous faisons la confiture pour les petits-déjeuners de trois hôtels, et vendons nos produits à l’aéroport et dans diverses boutiques sur l’île. Seuls quelques cavistes restent ouverts avec les horaires imposés par le confinement, et peuvent encore proposer nos confitures. Nous pouvons encore fabriquer, mais les ventes sont très faibles.

Quel est votre quotidien type durant ce confinement ?

Notre quotidien a changé dans la mesure où nous nous rendons disponibles pour aider un producteur de fruits proche de chez nous, qui a connu des soucis de santé. De même l’entraide pour notre voisinage esseulé, en respectant les gestes barrières nous paraît essentiel. Nous essayons de mettre à profit ce temps de confinement pour de nouveaux aménagements et hygiène du labo. Nous essayons de trouver nos marques dans notre travail à deux depuis janvier.

Désormais, il faut aussi compter sur Pascal chez Coco Passion. Le confinement n’empêche pas la fantaisie…

Quel est le positif de cette situation ?

Le positif vient du fait que nous resserrons les liens avec nos partenaires. Notamment avec les responsables de certaines boutiques qui ont des sites de vente en ligne et qui se sont mises en quatre pour intégrer nos pots de confitures à leur catalogue. Nous observons le monde et essayons de nous adapter avec optimisme.

Comment envisagez-vous l’avenir ?

Nous sommes persuadés que les comportements de consommation auront changé après cet épisode Covid 19. Nous réfléchissons à de nouveaux objectifs, pensons également créer un site click and collect dans l’année.

La première chose que vous aimeriez faire après le confinement ?

Personnellement, le lagon me manque, et il me tarde de pouvoir nager de nouveau avec mes amies ! Mon binôme et époux chéri sera ravi de reprendre les routes de l’île à vélo…