Le Bistrot de Pépé Gentil en grande forme !
C’est l’adresse de l’Ouest en grande forme où la réservation est plus que conseillée tellement on joue des coudes pour profiter d’un dîner ! Tous les ingrédients sont là pour que cette belle table doublement vanillée au GUIDE KASPRO devienne une très grande table de demain !
Pas de vue mer, pas les pieds dans le sable…autant dire que la situation pour s’attabler au Pépé ne fait pas rêver sur le papier, et pourtant, dès lors qu’on quitte sa voiture du parking sombre de la Place des Coquillages à Boucan Canot, on entre dans la lumière de ce restaurant situé au rez-de-chaussée d’une résidence. Si on ne le savait pas, on ne le remarquerait pas… Un véritable esprit “Bistrot” se dégage de ce lieu avec tables et chaises de circonstance en terrasse et un magnifique comptoir bahut à l’intérieur patiné par le temps !
Si cette table remarquablement tenue par Maria Davy, sommelière de l’année du GUIDE KASPRO 2018, ne connait pas la crise, elle vient pourtant de prendre de la hauteur et de la substance en cuisine avec l’arrivée, il y a quelques semaines, de Thomas Lefebvre, disciple du chef Marc Chappot du Blue Margouillat à Saint-Leu. Les assiettes ont gagné en précision tant dans les dressages que sur le travail autour des garnitures et des sauces ! Le chef Lefebvre devrait progressivement monter en gamme en se familiarisant à l’esprit et la clientèle de ce bistrot très en vogue pour y apposer sa propre empreinte. Mentions spéciales également pour la qualité des desserts servis avec des équilibres sucres/acidité bien menés et un travail de présentation.
Il y a au Pépé Gentil toujours autant de plaisir régressif à lire à l’ardoise les propositions à la jolie et déliée écriture manuscrite, accompagnées des précisions orales du service. La maligne et excitante carte des vins est habilement menée mais vous pouvez, les yeux fermés, vous laisser guider par la sommelière, qui saura vous dénicher le vin qui conviendra le mieux à votre table. Maria Davy est épaulée au service par Annabelle, transfuge également en salle du Relais & Châteaux de Saint-Leu, qui prodigue là aussi un service compétent et souriant.
Vous comprenez mieux le succès de cette adresse qui ravit autant les oenophiles, les épicuriens que les gourmets ?
L’Atelier de Ben 2.0
Il aura fallu plus de 8 ans pour que le rêve devienne réalité même si les cauchemars ont du être nombreux durant toutes ces années de patience et d’impuissance. Enfin, le chef Benoît Vantaux s’est installé, il y a à peine un mois sans tambour ni trompette, dans son nouveau chez soi, à quelques mètres de son ancienne adresse à Saint-Denis ! L’ADN de Ben est toujours la même, elle saute aux yeux dès l’accueil ! C’est le même esprit qu’avant mais en mieux… avec plus de confort, plus d’intimité, avec une cuisine ouverte en verrière, des niches au mur, une façade d’armoires à vins…et grand plus…un patio à ciel ouvert, ombragé à discrétion, aux murs blancs éclatants qui font songer à la Grèce et ses terrasses immaculées ! Décor particulièrement réussi, avec changement de couverts, de vaisselle, de verrerie, et toujours un beau nappage et des serviettes en tissu ! Deux ambiances différentes dans un même lieu et ça marche bien ! La capacité en couverts a doublé comme le personnel en cuisine et en salle !
Côté cuisine, Ben reste fidèle à ses fondamentaux avec sa carte fixe qu’il renouvelle toutes les saisons et sa formule du midi (31 euros pour l’entrée/plat/dessert ou 28 euros pour entrée/plat ou plat/dessert). Le chef triplement vanillé du GUIDE KASPRO 2019 compose une cuisine bistronomique colorée avec un joli travail de saucier et des légumes frais et craquants ! Au menu de sa formule du déjeuner de ce jour, en entrées, au choix : salade de sucrine océane, palourde et saumon gravelax avec une chantilly d’huître pour le liant ou un espuma de champignon, coeur d’artichaut, farce fine de volaille servie sous forme d’une généreuse verrine. En plats, une bavette d’aloyau, jus truffé avec des trompettes de la mort et des pommes de terre grenailles ou une trilogie de la mer avec vivaneau, calamar, carmaron avec une émulsion au curry thaï rouge avec un riz vénéré.
Autre nouveauté de L’Atelier de Ben de par la spacieuse superficie de la cuisine, la création d’un laboratoire pâtisserie pour proposer notamment dans la formule méridienne du jour : une crème brûlée à la lavande, sorbet cerises et framboises fraîches ou une salade rafraîchissante de fruits tropicaux.
Côté vins, la carte s’est également garnie avec des grands classiques à Bordeaux comme en Bourgogne, et proposition de vins au verre dans les trois couleurs à l’ardoise ( de 7 à 17 euros).
Le service soigné reste efficace et professionnel sans en faire des tonnes…L’Atelier de Ben a donc parfaitement réussi sa métamorphose ! Réservez !
L’Alsace au cœur de La Réunion !
Le chef Michel Husser, du restaurant étoilé Le Cerf à Marlenheim, situé à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg, a assuré durant 8 services un menu « alsaco-réunionnais » en collaboration avec la table du Canard Bourbon au Tampon, 2-Vanilles au GUIDE KASPRO 2019, dont la cuisine est dirigée par Isabelle Rodzinka. Carton plein pour le restaurateur tamponnais Jean-Pierre Rodzinka qui a fait salle comble à tous les services !
J’ai rencontré Michel Husser il y a plus de 13 ans. Nous nous voyons quand nous le pouvons ; en Alsace comme dans l’océan Indien. C’est un livre, Itinéraire Spiritueux de Gérard Oberlé paru en 2006, qui m’avait mené un jour dans ce bel hôtel-restaurant familial, tout fleuri, situé aux portes Nord de la route des vins d’Alsace. Une grande amitié alsaco-lorraine s’est tissée depuis toutes ces années et j’ai été ravi et ému de pouvoir déguster une partition de sa cuisine à La Réunion ! Un menu en cinq services que le chef alsacien a spécialement conçu pour l’occasion en s’adaptant habilement aux produits locaux, notamment le canard du restaurant qui l’accueillait, qu’il a métissés à ses spécialités alsaciennes.
La mise en bouche fut une flammeküche, appelée plus communément tarte flambée, à base de jambon et de grattons du « Canard Bourbon », accompagné d’une flûte de crémant d’alsace de la belle Maison René Muré.
Michel Husser, également président des Étoilés d’Alsace, a trouvé le thon albacore de nos côtes de très bonne qualité et particulièrement adapté pour réaliser un intéressant terre/mer avec ce damier thon-foie gras, travaillé comme le traditionnel presskopf d’Alsace, servi avec des légumes pays en pickles et un intéressant condiment à base de betterave pepsy à souhait. Le Gewürztraminer 2015 du Domaine Kuehn a fait le job sans trop marquer le palais par le sucre et l’exubérance du cépage.
La suite a été un beau clin d’œil à l’Alsace avec cet excellent plat traditionnel ‘Fleisschnaecke’, littéralement « escargot à la viande », à base d’abattis de canard, allongé d’un bouillon avec des lentilles de Cilaos, pois et carottes et un camaron ! Le riesling grand cru Vorbourg Clos Saint Andelin 2013 du Domaine Schlumberger était, avec son côté tendu et agrumes, très à son aise sur ce mets épicé terre/mer !
La canette du Sud Sauvage, tendre et rosée à cœur, apprêtée d’une sauce corsée aux épices des marchés de Noël d’Alsace, escortée d’une polenta gratinée aux fruits du Bareweke et d’une quenelle de potimarron avec chips de patate douce et un petit ballot de choucroute Lepic, a signé le plat principal de ce menu aux saveurs d’ici et d’Alsace. Le Pinot Noir Signature 2016 de René Muré, à la robe et à la texture légères, a été quelque peu happé par la densité de cette sauce épicée à la forte personnalité.
Côté sucré, pour l’accord, on ne pouvait évidemment pas faire l’impasse d’une vendanges tardives, ce fut un beau Pinot Gris 2009 du Domaine Schlumberger servi avec une aumônière surprise avec des noix, des griottines et une intéressante glace au fromage blanc avec un coulis de framboise.
Pour l’occasion, salle et cuisine du Canard Bourbon ont été épaulés par les élèves du lycée hôtelier La Renaissance de Plateau-Caillou qui ont profité de la présence du chef étoilé sur l’île pour se nourrir de sa riche expérience ! Le restaurateur haut en couleurs, Jean-Pierre Rodzinka, pense déjà à l’arrivée de ses prochains chefs étoilés qu’il a déjà convaincus de venir à La Réunion ! À suivre…
La Paulée chic de Constance à Maurice
Cinq vignerons internationaux se sont retrouvés sur l’île Maurice pour célébrer La Paulée de Constance !
« Joindre l’utile à l’agréable » voilà ce qui est souvent revenu aux lèvres des vignerons quant à leurs motivations de ce voyage dans les eaux turquoise et limpides de l’océan Indien. Pour cette quatrième édition initiée par Jérôme Faure, chef sommelier du groupe hôtelier Constance, le casting était relevé avec le grand vigneron allemand Egon Müller, le sympathique René Barbier Junior du Clos Mogador en Espagne, Megan Parnell du Domaine des Dieux d’Hermanus en Afrique du Sud, la pétillante Elonora Gottardi de Contrà Soarda d’Italie et le Sancerrois Jean-Dominique Vacheron du Domaine Vacheron. Les vignerons n’étaient pourtant pas en vacances car ils ont assuré une master classe aux quelque cinquante sommeliers du groupe hôtelier répartis sur les hôtels Constance Belle Mare Plage et Constance Prince Maurice. Des spots majeurs du vin de l’océan Indien avec plus de 2000 références par hôtel et 80 000 bouteilles en stock et quelque 50 sommeliers pour assurer le service.
Des endroits parfois insolites ont été le théâtre de ces formations, comme celui d’un catamaran au milieu du lagon pour les vins italiens de Contrà Soarda présentée par Eleonora Gottardi ! Ces rencontres permettent aux sommeliers mauriciens qui ne peuvent se rendre dans les vignobles lointains de l’Ancien Monde, d’être au plus près des vignerons, en les questionnant sur leur terroir, leurs pratiques viti-vinicoles et en découvrant la gamme de vins qu’ils pourront ensuite mieux proposer à leur clientèle. Le célèbre vigneron de la Moselle allemande, Egon Müller, a fait déguster de nombreuses cuvées, parfaitement adaptées à la cuisine épicée sous ses latitudes, comme le riesling auslese Scharzhofberger 2005 mais aussi des vins de son domaine en Slovaquie, Château Belà.
Chaque soir de cette semaine de La Paulée de Constance, un wine diner ouvert à tous mettait à l’honneur un des vignerons présents dans un des cosys restaurants des hôtels, comme par exemple la table flottante Le Barachois au Prince Maurice où les vins de Contrà Soarda ont été appréciés avec la fine cuisine du chef exécutif Michael Sciaoli.
Le point d’orgue qui a conclu cette paulée tropicale fut la soirée de gala orchestrée par le chef étoilé français Nicolas Boutin du restaurant Épure à Hong Kong. Fréderic Van Tricht, fromager affineur venu tout droit d’Anvers, a fait également le déplacement sur l’île Maurice pour proposer ses fromages rares particulièrement adaptés aux vins des vignerons de cette paulée. Lors de ce dîner de prestige, un grand vin servi en magnums de chaque vigneron présent était associé à un mets accordé à celui-ci. Les cuvées Les Romains 2012, sancerre blanc, du Domaine Vacheron et le priorat, rouge, Venus La Universal 2006 de René Barbier et son épouse Sarah Pérez, ont fait florès respectivement sur un saumon basse température, asperges vertes, verveine citronnée, graine de lin et un carré d’agneau au charbon végétal, endive, poivre timut, thym citron. La tradition de la paulée de partager une bouteille apportée par chaque convive s’est également perpétuée jusqu’à tard dans la sublime cave du Prince Maurice. On comprend mieux pourquoi les vignerons se bousculent pour participer à ce grand rendez-vous du vin dans l’océan Indien…
Superbe déjeuner accords mets et vins à La Case Pitey
Les plus belles bouteilles étaient de sortie à La Rivière Saint-Louis au restaurant La Case Pitey, 3 vanilles au GUIDE KASPRO 2019, lors de ce déjeuner de samedi, avec en grande partie, des bouteilles originaires de Bourgogne et de très grands domaines…
Le chef Samuel Tétard avait préparé, sous sa formule « carte blanche » Omakasé, un déjeuner en 7 temps (50 euros) où les accords avec les bourgognes blancs et rouges avaient été privilégiés. Félicitations au chef pour avoir su, quasiment au pied levé et sans pourtant connaître la liste des vins dégustés, marier ses mets raffinés à ces vins d’exceptions, preuve d’une grande adaptabilité et d’une connaissance des vins.
Le déjeuner débuta pour se faire les papilles, par des bulles de bourgogne, blanc de blancs de chez Vitteaut-Alberti, avec trois mises en bouche, une rillette de poisson aux agrumes, une brouillade d’œuf et un velouté de chou-fleur crème fraîche ! Beaucoup de finesse dans ces « préambulles » solides !
Le premier des 7 temps, fut un mi-cuit de foie gras à l’abricot du Roussillon, accord parfait avec le Gewürztraminer Grand Cru Mambourg 2005 de Marc Tempé, superbe amplitude et fraîcheur avec un vin encore en pleine forme avec un équilibre sucre/acidité grandiose, des arômes mentholés, d’abricot, de reine-claude, mirabelle avec une note de safran qui commence à poindre.
Deux saint-aubin blancs premiers crus, Pitangerets 2016 de Paul Pillot et Sur Le Sentier du Clou 2009 de Pierre Gérard, furent servis en même temps avec de superbes et rares crevettes pays dites « crevettes du volcan » avec une brunoise de betteraves chioggia et un sablé au parmesan, très beau plat coloré avec un intéressant chaud/froid ! Le 2016 fut bien droit, frais, minéral tandis que le 2009 montrait déjà une certaine évolution, un manque d’équilibre.
Troisième temps, toujours deux blancs, et très grands, avec un Puligny-Montrachet villages 2015 de chez Anne-Claude Leflaive et un rare Vougeot Clos du Prieuré 2015 du Domaine de La Vougeraie qui ont escorté un carrelet avec une bisque de homard bleu breton bien relevé qui a bien matché avec le côté poivre blanc qu’on a pu retrouver dans ces deux grands chardonnays de Bourgogne. Celui de la Côte de Beaune, le puligny, avait une dimension plus fine, plus droite que celui de la Côte de Nuits, avec plus de gras, un boisé plus marqué mais bien intégré ! Deux très grands vins qui en ont encore dans les mollets !
La raviole de boudin noir à la truffe et dans son bouillon, avec un côté terreux et racinaire, fut une belle surprise gustative qui s’est accordée avec encore deux extraordinaires vins blancs, toujours de Bourgogne : un Puligny-Montrachet 1er Cru Les Pucelles 2008 de feu Anne-Claude Leflaive et un grand cru Bienvenues-Bâtard-Montrachet 2003 de Jean-Claude Bachelet. On avait là deux monstres sacrés du chardonnay, de par la réputation des domaines et par les appellations ! Une belle tenue pour le vin d’Anne-Claude marqué toutefois par des signes d’évolution et un grand cru, issu d’un millésime caniculaire, assez chaleureux, avec une belle amplitude et encore du tonus. Mais quels vins !
Petit intermède pour aviner les verres et les palais au vin rouge avec un sympathique Nuits Saint-Georges Vieilles Vignes 2012 de Philippe Gavigney.
C’est au cinquième temps, que les grandes bouteilles de pinot noir de Bourgogne s’ouvrèrent avec un joli clin d’œil du chef Tétard et un œuf en meurette revisité selon Bernard Loiseau. Superbe plat traditionnel de Bourgogne superbement exécuté et qui n’a pas dénaturé le grand cru Clos des Lambrays goûtés sur les millésimes 2007 et 2006 ! On est là sur des monuments, des domaines iconiques de Bourgogne ! Beaucoup de finesse, de soyeux dans ces vins, le 2007 a manqué d’expression et est apparu plus atone que le 2006 qui était superbe encore de fraîcheur, de densité !
Voisin direct du Clos des Lambrays, le grand cru Clos de Tart a fait aussi partie de cette fabuleuse dégustation, avec le même millésime, 2006 ! C’est le vin qui a le plus marqué le palais des convives tant il est apparu d’un remarque équilibre, avec des tanins fins, polis, un toucher de bouche soyeux et une grande longueur ! Ce fut un très bon compagnon de table du grand cru Chapelle Chambertin 2007 du réputé Domaine Ponsot, un peu fermé mais avec une belle matière, sur la viande salers d’une tendreté incroyable avec un écrasé de pomme de terre et un trait de pesto.
Petite escapade ensuite à Bordeaux avec Pavillon Rouge 2006, le second vin de Château Margaux, premier grand cru classé de Bordeaux ! Après le problème de bouchon à l’ouverture résolu, ce margaux de 19 ans, quoique marqué par quelques traces de fatigue, a tout de même dévoilé la signature des grands châteaux bordelais avec beaucoup de finesse en bouche, pas massif pour un sou, plutôt léger. Il n’a pas dénoté avec le fraisier et ses touches de fruits rouges et noirs : groseille, cassis, framboise, mûre… ce qu’on pouvait retrouver dans ce margaux.
Pour finir, le café et les mignardises chocolatées ont escorté un très beau Collioure Barlande 2014 du Domaine de La Rectorie, issu principalement du cépage grenache avec du carignan, qui a dévoilé beaucoup de fraîcheur, du velouté et des notes réglisses et de fruits rouges.
Magnifique dégustation lors de ce déjeuner à La Case Pitey où les vins furent servis et préparés par la sommelière Mélina Bègue et où la cuisine du chef Samuel Tétard a brillé par sa créativité, sa justesse, ses saveurs et sa progression tout au long de ce menu Omakasé en 7 temps.
Mention Complémentaire en Sommellerie dispensée par Cyrille Camilli
Crevettes
Magnifiques crevettes impériales pêchées aux casiers, dans les eaux réunionnaises très profondes ! Elles sont naturellement roses ; pour info, la plupart des crevettes deviennent roses à la cuisson! Produits de saison ultra frais et très rares ! Trouvées ce matin à l’ Atelier de l’Océan à Piton Saint Leu ! Cela coûte 29,90 euros le kilo mais c’est vraiment exceptionnel ! À déguster simplement cru ou à peine poêlé ! Un régal ! Vous pouvez récupérer les grosses têtes pour en faire un bouillon avec citronnelle, feuille de combava et gingembre! Excellent pour mouiller un risotto !
André Béton
Voilà une adresse ‘béton’ ouverte il y a quelques semaines. Il faudra monter à Bourg-Murat à La Plaines des Cafres sur les hauteurs de La Réunion, pour dégusterl’authentique cuisine traditionnelle réunionnaise concoctée au feu de bois par l’artiste André Béton. Un nom qui parlera aux amateurs d’art pays. Dans son chez soi à la manière d’un speakeasy ou d’un cabinet de curiosité créole, il reçoit sur réservation maximum 14 couverts qui peuvent s’unir ou pas, en fonction des affinités ! Au menu, des produits de la cour ou des producteurs et artisans du coin ! André Béton est à l’origine du QG non loin de là, il en connaît un wagon en cuisine et un train entier sur la vie…
Ce midi, dans la lumière cafriplainoise, le baba figue était à l’honneur en salade, en fricassée, en gratin…un régal ! De délicieux samoussas à la citrouille mêlée d’épices ont joué l’originalité à l’apéritif avant de laisser place à un savoureux rougail morue croûté et salé, et un carry poulet de belle tenue, avec rougails piment et tomates arbustes pour titiller les sens ! Des fruits frais pays ont apporté la fraîcheur bienvenue de fin de repas. Le tout pour… 20 euros, boissons comprises ! Foncez et réservez au 0692 96 53 16 ! André et Rose sont adorables, si ça c’est pas béton…Lydia et Claude Bourguignon
Lydia et Claude Bourguignon, ce couple icônique et spécialiste des terroirs de toute la planète, étaient à La Réunion, pour dispenser leur expertise des sols de l’île. Ils conseillent les plus grands domaines viticoles, tous continents confondus ! Ensemble, nous avons dégusté les vins de La Font des Ormes, un joli domaine du Languedoc appartenant aux réunionnais Jeanne et Guy Cazalis de Fondouce et pour lequel les Bourguignon travaillent depuis plusieurs années. De très jolis vins complexes et digestes avec une belle trame aromatique sur les fruits rouges et noirs, noyau de cerise et une belle finale ! Des vins pouvant s’accorder avec finesse sur la cuisine réunionnaise ! Il est possible de s’en procurer sur l’île auprès de Guy Cazalis de Fondouce !
Goyaviers
Qui dit 1er mai dit…muguet et goyavier…la rime est facile ! 🙂
Du côté de la chatoyante Plaine des Palmistes à La Réunion, avec ses platanes au feuillage jaunissant, le Verger Delatre, dirigé de main de maître par Mickael Delatre, accueille actuellement 7 jours sur 7 de 8h à 16h en continu ! Vous voguez ensuite dans une nature où les délicieuses baies rouges acidulées vous font de l’œil pour devenir vos jus, vos coulis, vos confitures, vos gelées…On n’y résiste pas !
Verger très bien entretenu où il est également possible de cueillir vos goyaviers sur un terrain plat, pratique et confortable avec des poussettes, des chaises roulantes, des jeunes enfants et personnes âgées !
Ne soyez pas sots, optez pour remplir le seau de 5 litres à 5 euros ou le seau de 10 litres à 10 euros ! La cueillette est facile et rapide tellement les goyaviers abondent en ce moment ! Vous pouvez joindre le brin goyavier Mickael au 06 92 56 39 50 !